Parlons-en : nous lançons la 2e vague de notre campagne
13-05-2024
Au moins 1 Belge sur 4 est confronté à un problème psychologique au cours de sa vie. Il est important d’en parler avant que le mal-être ne s’installe et que les problèmes de santé mentale ne s’aggravent. Cependant, de nombreuses personnes se heurtent à des obstacles (financiers, sociétaux, etc.) qui les empêchent de trouver rapidement un traitement adéquat. L’INAMI a lancé ce 11 mars 2024 une campagne nationale axée sur les avantages et l’offre de soins psychologiques conventionnés de première ligne. Ce 13 mai nous lançons la 2e vague de cette campagne.
Sur cette page :
Les symptômes de mal-être sont présents dans la vie quotidienne
L’INAMI représente les sentiments négatifs et les symptômes tels que le stress, l'anxiété ou la solitude comme des créatures imposantes sans pour autant être effrayantes. Si ces symptômes de mal-être s'enracinent, ils peuvent être à l'origine de problèmes de santé mentale plus graves. Il est important d'en parler avec ses amis et sa famille et, si nécessaire, avec un psychologue ou orthopédagogue clinicien.
À cette fin, la campagne renvoie à un site web, parlonsen.be, pour trouver des solutions avant que ces symptômes ne s'installent. Un module de recherche permet de trouver un réseau de santé mentale à proximité. Au sein d'un réseau, un patient peut rechercher un psychologue ou orthopédagogue clinicien conventionné.
Cette nouvelle campagne est diffusée sous forme d'affiches imprimées et numériques, de dépliants informatifs, de spots radio, de posts sur les médias sociaux et d'une vidéo YouTube. Un grand nombre de partenaires, tels que les réseaux de santé mentale, les mutualités, les associations, etc, sont invités à participer activement à la diffusion de cette campagne.
Pourquoi une campagne sur la santé mentale ?
Cette campagne a 3 objectifs :
- Sensibiliser le grand-public et son entourage aux signes précurseurs des problèmes psychologiques qui sont parfois faiblement perçus, refoulés ou minimisés et qui, en l’absence de traitement, peuvent s’aggraver jusqu’à devenir une maladie mentale grave.
- Encourager les gens à en parler à temps afin d’éviter que le mal-être ne s’installe et de rentrer dans la spirale des problèmes graves de santé mentale.
- Informer les personnes dans le besoin de l’offre de soins psychologiques conventionnés disponible.
La campagne s’adresse au grand public car nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés directement ou indirectement à des problèmes psychologiques. Nous accordons une attention particulière aux jeunes de moins de 24 ans, aux parents et à l’entourage des enfants, ainsi que les seniors âgés de 65 ans et plus. Ces personnes sont souvent moins enclines à consulter un psychologue ou un orthopédagogue en cas de mal-être.
À qui peut-on s'adresser en cas de sentiments négatifs ou de symptômes psychiques ?
Il existe actuellement une offre variée de soins disponible pour lesquels les obstacles financiers ont été limités.
- Les séances de soins psychologiques peuvent être suivies en groupe ou individuellement :
- Les séances de groupe coûtent 2,5 euros et sont illimitées.
- Les jeunes de moins de 24 ans peuvent suivre gratuitement jusqu'à 10 séances individuelles avec un psychologue ou un orthopédagogue clinicien conventionné.
A partir de 24 ans, la première séance individuelle avec un psychologue clinicien ou un orthopédagogue conventionné est gratuite, les séances individuelles suivantes coûtent au maximum 11 euros (jusqu'à 7 séances).
Les patients établissent avec leur psychologue ou orthopédagogue un plan de traitement et définissent ensemble le nombre de séances nécessaires.
Cette offre de soins conventionnés complète l’offre de soins psychologiques spécialisés, qui elle, s'adresse aux personnes ayant des besoins plus spécifiques ou plus intenses en raison de problèmes psychiques plus importants.
Cette campagne a été créée grâce à la collaboration de nos partenaires, les acteurs de terrain et les mutualités, à travers un Comité d’accompagnement.